C’était il y a fort longtemps dans un endroit fort improbable. C’était donc une vaste forêt, un énorme bois, peuplé comme se doit d’elfes, de fées, de gnomes, trolls et autres petits êtres composant le petit peuple de la forêt. Tout se passait à merveille, tout se passait bien, sans querelles, sans pénuries, sans tristesse dans un monde serein, beau et même plus beau de jour en jour. Un monde paisible, sans histoire. Bref, un monde où l’ennui et la routine avaient commencé à distiller leur venin.
J’ai glissé chef, j’ai glissé !
Ça fait des lustres qu’il est là à s’acharner, des plombes qu’il joue les explorateurs entre clito, seins, vagin, et que je te gratouille, et que je te léchouille et que je te papouille.
Le Cube
Il était naturellement distant, loin des autres. Il ne les aimait pas, il n’avait pas besoin d’eux. Sa vie était organisée pour réduire au maximum les contacts avec les autres. Il habitait une jolie petite maison coquette et confortable peuplée de livres, de musique, de films, d’images. Il dessinait des BD, il illustrait des livres pour les enfants. Son talent était qu’il n’avait pas besoin de connaître pour faire. C’en était surprenant.
Les béquilles
C’était un petit village près de l’eau. La pêche était bonne, le soleil généreux, les noix de coco et le gibier abondants. Tout allait pour le mieux, les gens étaient confiants et heureux. Pourtant, c’est toujours dans un ciel serein que se déchainent les pires orages. Un jour, alors qu’il allait à la chasse, le Grand Chef Mamadou fit une très mauvaise chute. Après des jours et des jours de coma, il a ouvert les yeux. Son épouse et le sorcier de la tribu étaient là, guettant son réveil.
Méprise
Méprise Si le gars assis sur le canapé du salon est mon mari, qui ai-je bien pu pousser du haut de la falaise ? Attends, je récapitule. Hum, voyons… On a d’abord dîné, puis j’ai débarrassé la table, j’ai rempli le lave-vaisselle, j’ai nettoyé la table et passé un coup de balai. Il est allé au salon. Il a dit : « On n’irait pas se balader ? » J’ai répondu : « Si, bonne idée »
Miranda
Il n’y avait plus rien, ni plus personne dans les rues, les villes, les campagnes, à la montagne comme à la plage, il n’y avait plus de vie. C’est pas faute de les avoir prévenus ces bougres et ces bougresses. Oui, pendant des décennies, la terre avait gémi sous leurs coups et leur cupidité irresponsables … Lire la suite Miranda
Papa Jules et Maman Yvonne
Papa Jules et Maman Yvonne Je me souviens, j’avais dix ans c’était une belle journée de juillet, non de mai ou était-ce juin ? Une de ces journées où la moiteur de l’air se mêle aux doux parfums des fleurs et des arbres. Oui, tout en marchant je me sentais grisée par cette promesse d’été. Tournant rue Thiers, je vois un attroupement près de ma maison de Papa Jules et de Maman Yvonne, l’ensemble de mes camarades de classe.
Les arbres sont partis.
Ce matin-là, je me suis levée de bonne heure. Quelque chose n’allait pas. Ce silence peut-être ? Je me souviens, c’était le mois de juillet ; d’habitude, les oiseaux faisaient fête au jour naissant. Les petits mammifères s’étiraient et partaient en quête de leur pitance, alors que les insectes reprenaient le cours de leurs occupations quotidiennes. Les … Lire la suite Les arbres sont partis.
Naissance
Du fond de son sommeil, IL a senti cette caresse sur son visage, un doux frôlement. IL savait qu’IL ne devait pas ouvrir les yeux. Il sentait que quelque chose d’horrible l’attendait s’IL le faisait. La caresse s’est fait pression. Elle insistait. Bientôt, la main froide s’est posée sur son épaule, les doigts s’y sont … Lire la suite Naissance
Ahmed
Ecoute petit, écoute… Je suis venu te parler d’Ahmed. Ça fait des heures qu’il erre dans le désert, il marche, il marche. Du sable, des dunes, du sable. Il a chaud Ahmed, il a si chaud, il marche droit devant lui. Lorsqu’il lève la tête, il voit l’air danser avec le soleil sur l’horizon de … Lire la suite Ahmed