Pimpon s’ennuyait. C’était pourtant une belle journée de juillet, l’air était chaud, les oiseaux chantaient. Ses parents travaillaient au jardin depuis le début de la matinée et Pimpon n’avait personne avec qui jouer, ni même parler.
Alors Pimpon décide d’aller se promener dans la forêt. il court, saute après les papillons, grimpe sur les rochers et les troncs d’arbres. Il court, il saute, la journée est à lui !
Tout à coup, là dans les herbes hautes et sèches, Pimpon voit quelque chose qui brille. Intrigué, il s’approche, se penche, et ramasse une jolie petite clé. Jamais de mémoire de Pimpon on n’avait vu d’aussi jolie petite clé. C’était un objet fait d’entrelacs de cuivre, de laiton, d’argent. Et plus il la frottait, plus elle brillait. plus elle brillait plus elle était belle. Et l’enfant met sa trouvaille dans sa poche et continue sa promenade.
Soudain, sa jambe le tire vers la droite. Du coup son regard est attiré par un petit sentier qu’il n’avait jamais vu. Qu’à cela ne tienne, notre Pimpon s’y engage. Arrivé en haut, il découvre une clairière magnifique. Un endroit merveilleux peuplé d’arbres centenaires, d’insectes multicolores, d’oiseaux chanteurs, d’herbes folles, de fleurs sauvages, le tout dans un bruissement de ruisseau. Et là dans les herbes hautes, Pimpon aperçoit quelque chose qui brille. alors, il s’approche et découvre une petite plaque faite d’entrelacs de cuivre, de laiton, d’argent.. Alors, Pimpon la frotte et plus il la frotte plus elle brille et lorsqu’il la frotte un trou de serrure apparaît. Alors, il retire de sa poche la jolie petite clé et tourne, tourne et tourne encore et une boite apparaît. A chaque tour de clé; la boîte grossit, elle se fait malle puis coffre. Et bientôt Pimpon est devant un coffre impressionnant !
Forcément l’enfant l’ouvre !
Et la déception est grande…le coffre est vide.
Tant pis, Pimpon regarde le coffre et lui dit « je t’aurais bien emmené avec moi, mais tu es très grand, et moi je suis tout petit. Dommage, tant pis », et il s’en retourne sur le sentier.
A peine a-t-il fait cent mètres qu’il entend…clac, clac, clac derrière lui. Il se retourne et voit la malle qui le suit. Elle a des dizaines de petits pieds qui lui sont poussés comme ça !
« Wouah, mais tu es une malle magique !! » Pimpon est fou de joie. Bon et bien moi c’est Jean, mais tout le monde m’appelle Pimpon et toi ? Et la malle de s’avancer, de se reculer, elle fait des boucles, avance et recule encore et bientôt Pimpon peut lire « Capucine ».
– oh, mais t’est une fille ??
– Allez viens, je t’emmène à la maison !
Pimpon est fou de joie et il saute, il court, tant et si bien qu’il ne voit pas la racine sur le chemin. Qu’il se prend le pied dedans et s’étale de tout son long dans une belle flaque de boue. Trempé et penaud, il se relève et se déshabille pour faire sécher ses vêtements. Vêtements qu’il pose naturellement sur la malle, qui s’ouvre brutalement et gloups avale les habits du petit garçon.
-Capucine qu’as-tu fait ? C’est pas sympa !! Non mais je suis tout nu dans la forêt. Tu te rends compte que je ne peux rentrer chez moi dans cette tenue ? Allez, non rends moi mes fringues, Capu …
Et tout à coup, Pimpon entend, « glups,badaboum, badaboum glups, » le coffre s’ouvre et ses vêtements sortent lavés, repassés, pliés.
– Wouah ! mais tu es encore plus magique que magique !!
Et Pimpon heureux comme jamais s’habille et reprend son chemin.
Au détour du sentier, trois lascars sont assis sur un tronc d’arbre. Voyant Pimpon passer, suivi de Capucine, ils l’accostent sans ménagement.
- Ah, tu as trouvé ma malle. C’est bien tu peux me la rendre maintenant.
- Mais ce n’est pas votre malle, elle n’appartient à personne c’est une malle qui..
Pimpon n’a pas le temps de finir sa phrase que le plus grand des trois le jette sur le sol. Aussitôt, la malle s’ouvre toute grande et glups, avale d’un coup les trois garnements.
- Euh, Capu..; Tu sais, ça ne se fait pas. Je veux dire qu’on ne mange pas les gens qu’on ne connait pas, ceux qu’on connait non plus du reste. Et puis si tu avales tous les malfaisants de la planète tu vas éclater ! Capu s’il te plait, rends les …
Et Pimpon entend, « glups, badaboum, badaboum et fruchte » la malle s’ouvre et les trois lascars sont recrachés sur le sol.
- Bonjour, moi c’est Simon et lui c’est Thomas, et lui c’est Mathieu.
- Bonjour, moi c’est Jean mais tout le monde m’appelle Pimpon
- Bien, peux-tu nous indiquer où est le bibliothèque ?
- Oh, elle est au centre du village, le maire dit que c’est du futile indispensable. Vous verrez vous ne pouvez pas la manquer.
- Merci beaucoup Pimpon, nous espérons avoir la chance de te revoir.
- Au revoir et bonne lecture.
Pimpon se retourne vers Capucine, dis moi pour les gens aussi ? Tu laves l’intérieur ?
Et Pimpon est rentré chez lui, Et fort de son expérience dans la forêt n’a parlé à personne de sa malle magique.
Et puis Pimpon a grandit, il est devenu un jeune homme, un homme, puis un homme mûr, puis un vieil homme. Quand il est devenu vieillard, Pimpon s’est approché de Capucine.
- Tu sais, je suis vieux maintenant et je sais que je vais bientôt partir. Il est temps pour toi de faire le bonheur d’un autre enfant.
Et Pimpon est parti, et la malle a disparu, mais…on raconte, qu’une petite fille aurait trouvé une bien jolie petite clé !
–
–
Moi un jour, on m’a demandé d’aller chercher la clé des champs…
J’aimeJ’aime