Les maladresses de mes mâles-adresses

Les maladresses de mes mâles-adresses

 

 

Inutile de se voiler la face, d’abord parce que c’est interdit par le code pénal, et surtout parce que sur ce coup-là, on merde à deux.

 

Je m’explique, tu rencontres quelqu’un qui te plaît, qui n’est pas libre (ben oui, ça c’est normal), tu enclenches les 4ème rugissantes et…il se sauve.

 

Analyse :

Option 1 : T’as merdé, option 2 : t’as pas assuré. Ou, ou bien option 1 il culpabilise (ben quoi, les mecs sont des champions de la culpabilité assumée, utilisée, reversée), option 2 : Madame sa future ex, son ex-ex, ou comme ils disent maintenant « la femme que j’aime » genre nouveau romantique, je la trompe pour mieux la retrouver. Tu comprends je l’aime mais j’ai besoin d’autre chose. Traduction pour les novices : « Maintenant, t’es gentille, tu me laisses, nous deux c’était un coup de rien… ».

Mais on reste bon copain, du reste quand je regarde mon carnet de mâles adresses, j’ai plus de gars pour venir réparer ma machine à laver, que de vraies histoires qui évoquent nostalgie et regrets.

 

On va pas verser des larmes amères sur l’hypothétique histoire qui aurait pu mais n’a pas eu lieu.

 

Un non lieu pour une histoire de non amour, mon Moi (désolée je ne crois pas en Dieu, tandis qu’en Moi..), donc je disais que de platitudes, que d’historiettes même pas vécues, que des histoires de rien.

 

Donc, de deux choses l’une, ou je change d’orientation sexuelle (à mon âge, est-ce bien raisonnable ?), ou je change de façon d’enrichir mon carnet d’adresses, mon carnet de mâles-adresses. Peut-être qu’un jour même, peut-être je dis, et bien parce que peut-être qu’un jour je n’aurais plus besoin de l’enrichir ce carnet de mâles détresses.