Il faut po-si-ti-ver !!!

IL FAUT PO-SI-TI-VER !!!

 

 

Vivre dans un monde où la seule chose de gratuite est la méchanceté. Peut-être parce que c’est beaucoup plus rentable, tant il est vrai que plus l’acte est gratuit et plus il s’avère payant. Une haine ordinaire et chronique où la méchanceté et la cruauté sont des moteurs quotidiens. Une façon d’être et de vivre qui n’émeut que les grands naïfs.

 

Bon ça c’est posé, triste constat, pauvre bilan.

 

Je dis ça parce que la douleur est encore proche et ce bien que je m’en éloigne jour après jour.

 

Il faut donc po-si-ti-ver ! C’est ça la tendance.

 

Tu t’es fait virer, humilier, spolier ? C’est que tu avais quelque chose à apprendre et que ça t’aide à grandir (sans blague c’te connerie là aussi je l’ai entendue).

 Bon puisqu’il le faut : faisons !!

 

Je positive : donc questecequejenretiredonque ??

 

Premièrement, je n’ai plus à supporter ces femelles à la médiocrité ordinaire et suintante.

Je n’ai plus à supporter non plus ces façons de travailler dignes de « Messieurs les ronds de cuir » de Courteline.

 

Bon, je n’ai plus à supporter non plus les cris d’hystérie de l’assistante au QI de mollusque en pré cuisson.

 

Et l’autre là, tu sais « la Grosse » celle qui ose prétendre être devenue obèse de ma faute (et le trou dans la couche d’ozone, c’est moi aussi ??) L’autre grosse vache qui s’est fait virer de son précédent job pour harcèlement moral ayant conduit un de ses collaborateurs au suicide : et bien je ne la vois plus, je ne la subis plus, !

C’est pas cool pour les autres, ceux qui restent, ceux qui devront continuer sans cesse à courber l’échine, sourire, faire risette, sinon….dehors !!

 

Bon pour moi c’est fait, mais il me reste plein de points positifs encore.

 

D’abord, le fric. Ben oui, les prud’hommes m’auraient été favorables. Rien dans le dossier, que des calomnies de bas étages, des idioties et des leturcqueries. Mais aussi, la chaîne de la solidarité, les gentils (les vrais), les gens sincères, ceux qui m’invitent régulièrement à déjeuner, à dîner, au ciné, à balader.

Les gens qui m’envoient des annonces, qui diffusent mon cv qui « parlent pour moi ».

 

Les pros qui me reconnaissent et m’appuient.

 

Bien sûr, si on y regarde de plus près, il y aura toujours la malveillance ordinaire des exclus du bonheur. Mais bon, j’ai dit po-si-ti-vons.

 

Donc, je suis là au soleil, je visite, je joue les touristes : je suis une touriste.

 

On verra la semaine prochaine pour reprendre les galères !

 

Mais pour l’instant « y’a rien qui va mal » euh…allez on y croit.