150 % , ben mon Président !
150 %, les cocus des urnes se félicitent déjà de ce chiffre.
Une belle augmentation pour qui voit son régime de retraite contesté, attaqué, culpabilisé.
Une belle augmentation pour le malade de moins en moins remboursé !
Une belle augmentation face à la demande quasi journalière de solidarité.
Travailler plus pour payer plus. La classe moyenne, étant le gogo de la France entière, paie. Elle paie, paye, repaie, repaye.
Pour les riches (moins d’ISF) pour les pauvres (plus de chômage, de précarité, de misère). Elle paie. Elle râle aussi, renâcle, rechigne, mais elle paie !
Elle assume en quelque sorte sa crédulité, sa bêtise devant les urnes. Elle y a cru, elle a voulu y croire, c’était le changement via la politique marketing, et le petit Napoléon a été élu. Et son programme commence à lui faire mal à la classe moyenne. Et elle rame, rame et rame encore…
Comprendre qu’elle n’en a pas fini avec les fins de mois le 15. S’être imaginé que le chômage était voulu et entretenu par les chômeurs, une bêtise qu’elle paie cher.
S’être imaginé que l’insécurité était le fait des seuls voyous, une bêtise qu’elle paie cher.
Se croire dans un pays où l’instruction et la culture allaient de soi et étaient diffusés à chacun, une bêtise qui coûte cher.
Et la liste est longue, tant elle s’allonge de jour en jour.
Comment serons nous encore de droite puisque feu la gauche ?
Difficile de se réveiller dans une France où le Général de Gaulle n’est plus qu’un nom de rue ou de place, ou Malraux, Gambetta et tant d’autres sont relégués au fin fond de l’histoire.
Demandez donc au quidam qui est Lafayette et vous obtiendrez l’adresse d’une galerie marchande.
Hélas ! Malraux disait « le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas »
On le saute tout de suite ??